Quelque part sur Xinzauriaa
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Au sein d’une île, un peu au milieu de la Mer Rouge, s’agitent les habitants d’une ville. La seule ville de l’île d’ailleurs. Elle n’est cependant pas petite. Elle est formée de grands secteurs. En effet, toute la périphérie d’Avandale est aménagée de grandes maisons et de pavillons où résident de grandes familles. Ces familles, au passage, ne sont ni réputées pour leur richesse ni leur pouvoir politique. Elles sont connues et respectées pour les talents, dans les arts martiaux et de la magie, qui les composent. En se rapprochant du centre, on peut distinguer plusieurs quartiers d’activités avec leur propre(s) spécialité(s) : médecine, commerces, production d’outils et d’armes, école d’enseignements, académie d’arts martiaux et académie de magie avec un établissement instruisant les deux. Enfin au centre, juste devant la Mairie en briques rouges avec une ossature en bois foncé, une grande arène semblable à un amphithéâtre. Et c’est devant cet édifice en travertin que l’agitation a lieu. Le groupe volubile devant le panneau d’affichage devant l’arène crée un brouhaha qui se répercute sur les murs des bâtiments alentour.
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À cette époque de l’année se déroulent les Grands Jeux. On ne parle évidemment pas de jeux de cartes. Durant ceux-ci sont préparés des épreuves durant lesquelles les candidats doivent démontrer leurs compétences d’arts martiaux et/ou de magie. Les épreuves sont réparties sur deux parties égales soit trois. Si les épreuves demandent plus de places, elles sont réparties sur deux à trois journées pour changer les obstacles. La finale est soit un duel, soit une épreuve en forêt. Sans oublier les qualifications d’entrée. Les familles se démarquant par leur place dans le classement, il est important de bien s’y préparer.
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Cependant, cette année c’est encore trop tôt pour Yu. Elle est une jeune fille à l’air chétif de six ans qui à été adoptée par l’une des familles les plus réputées d’Avandale. La famille des Naterelli. Yu n’a pas été choisie dans un orphelinat ou trouvée dans la rue. Non, cette étrange enfant fut trouvée dans les profondeurs de la forêt. Et pour vous dire à quelle point elle est profonde, imaginez une île, une montagne au milieu, une immense ville côtière et le reste, c’est la forêt. Et plus acadabrantesque encore, elle avait en un premier temps été aperçue endormie au milieu d’animaux et créatures sauvages n’ayant aucune chance de se retrouver ainsi. Tous semblaient paisibles. Si paisibles, que Léo ne put se résoudre à les déranger ce jour-là. C’est le lendemain qu’il avait donc été la chercher.
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Léo est devenu le grand-frère de Yu. C’est un jeune homme au visage assez doux, aux yeux d’un violet héliotrope assez prononcé, comme les fleurs, et des cheveux blonds assez clair. À quinze ans, il est déjà un explorateur expérimenté. Il s’éloigne parfois du groupe des adultes pour suivre son instinct. Ce qu’il avait d’ailleurs fait à l’époque quand il a trouvé Yu. Elle avait alors quatre ans.
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Avant d’accompagner sa petite-sœur à l’école, Léo veut être sûre qu’elle à retenue sa leçon pour ne pas encore une fois être moquée par les autres. En effet, les autres enfants, ne comprenant pas très bien d’où elle vient, se moquent souvent d’elle.
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- Yu, tu es prête ? demande-t-il.
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- Oui, cette fois j’ai bien tout relu encore et encore, répond-elle fièrement en tenant son petit cahier dans les bras.
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- Alors c’est parti ! Combien de saisons y a-t-il ? commence Léo.
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- Cinq ! Il y a . . .euh . . .débute-t-elle, le doigt sur le menton et les yeux vers le plafond à la charpente de bois sombre visible de sa chambre. Ah ! La saison d’ Igör quand il fait froid, la saison de Naélie quand les fleurs s’ouvrent, la saison de Solhan quand il fait chaud, la saison de Meilün quand il y a beaucoup de pluies et la saison de Fallia quand les feuilles tombent. C’est bien ça ?
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- Oui ! s’exclame le grand-frère surpris par tant de détails. Très bien ! Alors plus dur : combien y a-t-il de mois par saison ? De jours par mois et par semaine ? poursuit-il.
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- Oulah. . . prend-t-elle le temps de réfléchir, les yeux toujours au plafond. Il y a trois mois par saison, trente jours par mois et six jours par semaine, réponds-t-elle
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- Bravo ! s’exclame le jeune garçon. Dernière question. C’est qui le meilleur des grand-frères ? demande-t-il le sourire en coin.
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- Léo ! s’exclame Yu en lui sautant dans les bras, laissant tomber son cahier au passage.
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- Dix sur dix. Je suis fier de toi petite soeur. Direction l’école maintenant ! déclare-t-il en la reposant au sol.
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Yu acquiert en un signe de tête en n’oubliant pas de récupérer son carnet. Ils sortirent, l’un après l’autre, de la chambre située au premier étage accompagnés par le craquement du plancher au pas de la porte. Les Naterelli habitent dans une maison à l’ouest de la ville. Le bâtiment, aux murs blancs assez effacés par le temps et les intempéries, emprunte un charme aux vieilles poutres en bois qui le supportent. Il ressemble, avec ses grandes fenêtres au verre terni et sa tour, à un minuscule château. Ou encore une grande maison que le temps à assez bien épargnée. Il s’inscrit au milieu d’un immense jardin. Un jardin que l’on peut admirer du troisième et dernier étage, si l’on ne compte pas le grenier.
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Cet espace vert, décoré aux goûts et aux envies de la maîtresse de famille, est vraisemblablement le lieu préféré de Yu depuis qu’elle est arrivée. Elle y passe le plus clair de son temps et ne s'ennuie jamais. Pendant une heure elle va contempler les arbustes sculptés en forme de créatures représentant la famille, comme si elles lui parlaient, et l’heure suivante elle va courir après les insectes en longeant la basse haie. Sans nul doute que l’odeur douce et pourtant si forte des fleurs ajoute à leurs milles et une couleurs, un pouvoir enjôleur. Pouvoir auquel notre jeune petite pousse ne peut résister.
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Après avoir descendu les marches de l’escalier en bois de chêne usé par le temps et les nombreux passages des domestiques, les deux enfants empruntent les allées du jardin pour rejoindre le portail de l’entrée du domaine. Ne vous méprenez pas, ils ont tout à fait la possibilité de passer par le double escalier en granit rouge du hall du manoir. Néanmoins, Yu le trouve froid, malgré ses couleurs chaudes, et sans vie. À l’inverse, l’escalier en bois à du vécu et son craquement ajoute du charme à son aspect fatigué. Et son odeur à la fois corsée et poussiéreuse le rend unique et familier.
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Une fois le portail en métal noir passé, Yu et Léo se dirigent vers la zone de production où se trouvent la forge, les ateliers du tisserand, du menuisier, du bijoutier, du potier, etc… C'est le chemin le plus court pour rejoindre l'école. Les deux jeunes n’oublient pas de saluer chaque artisan qu’ils croisent. Les échanges de sourires chaleureux sont maintenant comme un rituel. Un rituel que Yu apprécie fortement, chaque sourire lui donne de l’énergie. Pas seulement celle de la positivité. À chaque sourire une énergie vient comme la chatouiller de part et d'autre en lui réchauffant le cœur et en la rechargeant comme une batterie. De plus, les maisons en bois et en torchis, excepté pour la forge faite en briques, rappellent la nature que Yu aime tant.
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Arrivés devant l’école, une construction en pierre avec plusieurs fenêtres sur la longueur, Léo dit au revoir à sa petite-sœur. Il la laisse devant la grande porte d’entrée située sur le côté gauche en compagnie de son maître de classe. Il reprend sa route pour se rendre à l’académie des arts martiaux à l’opposé de la ville. Les académies d’arts martiaux, de magie et l’établissement proposant l’enseignement des deux en même temps accueillent les disciples dès leur dix ans, s'ils sont prêts.
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Yu n’est jamais heureuse de voir son frère partir. Mais Monsieur Sgoïl arrive toujours à la rassurer. C’est un homme d’apparence âgée aux cheveux poivre et sel garnis plaqués en arrière. Son nez fin aquilin et sa moustache bien coiffée lui donnent des airs d’aristocrate. Ces airs qui s’accentuent avec son long manteau et son gilet sans manche orné de broderies. Bien que sa tenue et sa façon de se présenter soient très soignées, cet homme est plus riche de connaissances et de cœur que de monnaie.
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Tous les camarades de la jeune Naterelli étant arrivés, Monsieur Sgoïl sonne la cloche accrochée au mur. Une fois la classe réunie en salle, tout le monde peut s’asseoir. Yu s’installe à son petit bureau juste devant celui de l’enseignant. Elle se sent bien dans cette salle de classe chaleureuse. Le sol, les bureaux et la porte faits en bois apaisent tout naturellement la jeune enfant. Elle se sent particulièrement bien entourée grâce aux plantes vertes dispersées aux quatre coins de la salle et sur le bureau en face du sien. Tout le monde enfin assis, l’homme d’âge mûr ouvre son livre d’histoire pour commencer le cours.
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- Alors aujourd’hui nous allons parler du phénomène qui a marqué le cours de l'histoire. Et qui a chamboulé l’évolution de plusieurs espèces magiques et celle de l’humain. annonce-t-il
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- L’humanisation ! s’exclame un élève au fond de la classe.
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- Oui, reprends monsieur Sgoïl. L’humanisation est la période durant laquelle plusieurs créatures magiques se sont mises à apprendre la métamorphose pour se changer en Homme, ou une forme qui s’en rapproche. explique-t-il en écrivant et dessinant sur le tableau à craie.
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- Ces créatures avaient à l’époque pour objectif de permettre une meilleure communication entre elles malgré leurs différences d’espèces. Et ce besoin, jusqu’alors inexistant, pris tout son sens après un funeste événement qui a bouleversé l’équilibre de la magie. reprend-t-il. Nous n’en parlerons pas en détail cette année.
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Chlotilde se lève pour parler. Bien sûr sans autorisation. Cette élève est la cousine adoptive de Yu. Et si elles ne vont pas ensemble à l’école, c’est pour une raison bien précise. Cette chère enfant, aux cheveux mi-long ondulés d’un blond aux reflets jaune poussin, adore embêter Yu de manière très abjecte. En effet, Chlotilde de son nom, avec ses grands yeux d’un bleu si clair et terne qu’il tourne souvent aux gris et ses fines lèvres, rejette Yu comme la peste. Elle, qui était choyée par toute la famille et recevait toute l’attention à l'extérieur pour sa beauté la faisant ressembler à une poupée, est maintenant comme laissée de côté. Jugée assez grande et indépendante pour son âge, sa famille concentre son attention sur Yu qui à une étrange maladie. Cependant, Chlotilde n’a que faire d’une étrangère et refuse que l’on lui “vole” sa famille et l’attention. Et c’est bien pour se faire remarquer qu’elle se lève pour parler.
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- Monsieur ! Toutes les créatures ne se transforment pas en humain, pas vrai ? demande-t-elle. Toutes n’ont pas le pouvoir de le faire même si elles le veulent, hein monsieur ?
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Monsieur Sgoïl, non étonné de ce comportement, ne prend même plus la peine de la réprimander. La question étant malgré tout pertinente il réponds :
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- Effectivement, toutes les créatures n’ont pas appris à se métamorphoser. Tu peux te rasseoir, ajoute-t-il sur un ton réprobateur.
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- Comme vous le savez, toutes les créatures dites magiques, car elles utilisent et/ou sont faites d’énergie élémentaire ou magique, ne sont pas sur un même pied d’égalité. Certaines sont plus imposantes que d’autres et certaines bien plus puissantes. De plus, dans leur comportement, certaines sont inoffensives pour les autres êtres vivants et d’autres sont dangereuses et agissent en prédateurs, explique-t-il. C’est pourquoi vous n’avez d’ailleurs pas le droit d’aller dans la forêt tout seuls, ajoute-t-il.
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Yu lève la main, les joues et les oreilles empourprées par sa timidité en classe. Tête baissée vers son bureau mais ses yeux verts fougères aux touches dorées montant vers le maître.
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- Oui, Yu ? Quelle est ta question ? s’enquiert monsieur Sgoïl.
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- Dans ce cas, monsieur, j’imagine que les plus faibles n’ont pas pu apprendre cette magie. Mais qu’en est-il des prédateurs et des bêtes divines ? interroge la jeune fille.
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- Bonne question Yu. Comme l’a dit votre camarade, les créatures se trouvant au plus bas du classement de puissance magique, du palier zéro à trois, ne peuvent utiliser cette magie. Ce sont majoritairement les espèces se retrouvant entre les paliers quatre à sept qui l’utilisent. Toutefois, il y a un nombre très restreint d'espèces prédatrices qu’il l’ont assimilé. Imaginez, faire ami-ami avec une créature en sachant que vous avez mangé son frère ou sa sœur hier ? Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles, les prédateurs n’ont pas voulu s’essayer à la métamorphose. Mais il existe aussi des espèces dites inoffensives qui ont fait le choix de ne pas l’apprendre pour perpétuer leurs lignées de façon à garder toutes les caractéristiques liées à leur espèce, développe monsieur Sgoïl tout en continuant à illustrer ses dires sur le tableau.
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- Quant aux créatures plus puissantes se trouvant entre les paliers huit et dix, très peu d’entre elles, peut-être deux ou trois sur une vingtaine recensées, en firent de même. Les créatures magiques et élémentaires voulant respecter l’équilibre de toutes choses et de la magie, la majorité d'entre elles ont voulu préserver le taux de naissances par génération, poursuit-il.
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- Enfin, pour les créatures dépassant ces paliers et dites “divines” ou “légendaires”, et dont le nombre d'individus par continent peut généralement se compter sur les doigts d’une main, c’est difficile à déterminer. Il est très rare d’en croiser ou même d’en voir, ils vivent reclus en attendant que le monde ai besoin d’eux. Et parmi ces créatures il y avait même une exception. Une espèce aujourd’hui disparue. Leur pouvoir pouvant changer le cours de la vie ils n’étaient que deux. Un veillait sur la partie nord de la planète et l’autre la partie sud, termine l’homme moustachu.
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- Comment s'appelaient ces deux créatures m’sieur ? demande un élève, visiblement trop curieux pour attendre quelconque permission.
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- C’était des Jetanēi hakki. De grands oiseaux aux couleurs flamboyantes. Il est très dommage qu’ils aient disparus. . . Bien ce sera tout comme nouvelles informations aujourd’hui, prenez le temps de tout écrire. N’oubliez pas que demain aura lieu votre première visite en forêt, vous serez tous en compagnie d’un accompagnateur expérimenté. finit-il en rassemblant ses affaires sur son bureau.
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Chlotilde a soudain comme un éclair de génie du mal lui passant par la tête. Ne pouvant laisser sa cousine en paix elle lance durant un silence :
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- Hey ! Yu, toi, vu comment tu es faible, tu dois être une humaine de souche. Tu ne pourrais même pas apprendre les arts martiaux, tu ne figure même pas dans le palier zéro, s'esclaffe-t-elle sans oublier de prendre un air supérieur.
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- Il suffit Chlotilde ! s’énerve monsieur Sgoïl, imposant un lourd silence dans la salle. Tu resteras une fois le reste de la classe sorti. Je toucherais deux mots à ta maman. Les autres, vous pouvez y aller, annonce-t-il en donnant à Yu un petit sourire en signe de soutien.
